
CAP Vol à Voile est une ASBL dont l'objectif est la formation et le perfectionnement au vol en planeur.
Le club fait partie de l’ATO 326 de la F.C.V.V, ce qui en fait un organisme de formation approuvé par la BCAA (Belgian Civil Aviation Authority) et répondant aux prescrits de l’Agence Européenne pour la Sécurité de l’Aviation (EASA).
Nous sommes un club d'une soixantaine de membres dont environ 35 sont des pilotes actifs. Notre association fonctionne uniquement sur la base du bénévolat. Les vols de formation, l'organisation des pistes, l'entretien des planeurs et les vol d'initiation sont rendus possibles gâce à la participation des membres prenant sur leur temps libre pour faire fonctionner le club et ce, sans contre-partie pécuniaire.
De ce fait, les instructeurs ne se font pas rémunérer pour les heures passées à former les élèves. Il ne le font que par passion. Ce système de bénévolat fait du vol à voile l'école de pilotage la meilleure marché.
Dans la même philosophie, les pilotes effectuant les vols d'initiation ne sont pas rémunérés. La participation demandée ne sert qu'à couvrir les frais induits.
Nous ne disposons donc pas non plus d'une permanence téléphonique, ni d'un secrétariat ouvert 7j/7. Les personnes avec qui vous serez en contact sont des bénévols: soyez donc indulgents!
De manière globale, il ne faut pas s'attendre à ce qu'un planeur sorte du hangar si:
- Il pleut
- Le temps est à l'orage
- Le vent souffle à plus de 40km/h
- Le plafond est trop bas (base des nuages en dessous de 500m)
Dans ces conditions, inutile de venir au terrain pour voler. Si vous avez réservé, le responsable du club vous contactera pour fixer un nouveau rendez-vous.
Ce n’est pas un sport dangereux mais il présente évidemment des risques. Le club met au premier plan la sécurité tant au niveau des qualifications des pilotes que du matériel volant et au cours des opérations en vol et en piste.
Depuis sa création, CAP Vol à Voile n'a connu aucun accident ayant fait des blessés.
Le vol à voile est d'ailleurs reconnu comme une des activités aériennes les moins accidentogènes (le risque le plus élevé revenant aux ULM).
Les seuls incidents à déplorer sont généralement dû à des atterissages durs effectués par des élèves en formation et ne résultent qu'en dégâts mineurs sur les machines.
Nous évoluons dans un environnement très sécurisant et les pilotes qui vous accompageront sont bien évidement tous brevetés et ont à leur actif plusieurs dizaines d'heures de vol en tant que commandant de bord. Leurs compétences sont évaluées tous les ans et ils se doivent de passer régulièremet un check up médical.
Cela dépend de chacun.
Le planeur est un expérience très particulière: certaines personnes jamais malades dans des attractions à sensation le seront en planeur et vice-versa.
Dans tous les cas, il est important de signaler au pilote les permiers sympome de nausées dès qu'ils se présentent. Le pilote cessera immédiatement de spiraler pour effecuer une longue ligne droite en air calme en attendant que cela passe. Dans le cas contraire, il entamera une descente en douceur.
Il vaut mieux un vol trop court qu'un vol trop long. Nos pilotes feront tout pour vous garantir une bonne experience. C'est d'ailleurs dans leur intérêt: si vous vous sentez mal, ils sont responsables du nettoyage.
Eviter un repas lourd ou gras avant le vol, ne pas boire d'alcool (la réglementation nous interdit d'ailleurs de faire voler un passager en état d'imprégnation alcoolique).
La sensation de vertige ressentie lorsqu'on est en haut d'une échelle ou au bord du vide ne se reproduit pas en planeur. Soyez rassuré!
Oui! Le parachute est une obligation pour les vols en planeur en Belgique
Mais rassurez-vous, personne n'a déjà eu à s'en servir à Temploux! D'après les plus anciens, le dernier saut en parachute forcé en Belgique date des années 70.
Quoiqu'il en soit, il apporte un confort non négligeable en vol, le dossier des sièges des planeurs n'étant pas rembourrés.
Non.
Les tailles supérieures 1m95 et un poids supérieur à 95kg, vêtements compris, ne sont pas admis pour des raisons techniques et de sécurité.
Le motoplaneur peut admettre des personnes jusqu'à 2m05.
Concernant un vol d'initiation, nous nous réservons le droit de refuser toute personne souffrant d'un affection qui conduirait le passager à faire perdre le contrôle de l'appareil au pilote. Cela inclut notamment les personnes souffrant de troubles du comportement ou d'épilepsie. De même, les personnes sous influence de l'alcool ou de drogue se verront refuser le vol.
Si vous souffrez d'une autre pathologie, n'oubliez pas d'en parler à votre pilote. Il en tiendra compte pendant le vol.
Si vous désirez vous lancer dans une formation pour devenir pilote de planeur, sachez que certaines pathologies peuvent vous déclarer définitivement inapte, parmi lesquelles, notamment:
- L'épilepsie
- Les atteinte du système nerveux
- La surdité totale
- ...
Pour une liste plus exhaustive, vous pouvez consulter le document suivant : Critères médicaux d'aptitudes
En cas de doute, n'hesitez pas à consulter votre médecin avant de vous lancer dans la formation.
Pour piloter un planeur, il est nécessaire de manipuler des palonniers, sortes de pédales qui actionnent la gouverne de direction.
Vous pouvez cependant effectuer un vol d'initiation sans problème.
Si par la suite vous souhaitez devenir pilote de planeur, sachez que des solutions existent! En effet, il est possible d'équiper un planeur d'un "malonniers". Il s'agit d'une commande remplacant le palonnier et se manipulant de la main gauche ce qui rend le planeur accessible au paraplégique.
Malheureusement, CAP Vol à Voile ne dispose pas de ce type de planeur mais vous pouvez vous tourner vers le Tournai Air Club et son projet T4: http://www.tournai-air-club.eu/projet/p4
